Isdarin

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Sommaire

Le Monde d'Isdarin

Introduction

Isdarin n'est pas un monde en soi, quoique la vision majoritairement autarcique de ses habitants le laisse à penser. Isdarin est une cité comportant environ 500000 habitants et ayant une capacité d'accueil de 1 million d'habitants. C'est une cité hautement civilisée, d'un degré de civilisation et d'organisation comparable à ce que serait l'Europe de la fin du vingtième siècle terrien avec toutefois une différence de taille : la magie. La magie est omniprésente à Isdarin, elle est utilisée pour tout, de l'industrie à l'artisanat, de la politique à la distraction, dans le sport, dans les habitats, au sein des institutions sociales, dans la vie de tous les jours, la magie est là. En somme, pour simplifier, la magie est à Isdarin ce que la technologie est à notre fin de vingtième siècle terrien, la science majeure qui soutient l'existence et l'organisation de la civilisation Isdarienne.

Le peuple Isdarien a depuis longtemps perdu ses vraies racines. La cité est leur univers et ce qui entoure la cité a tendance à changer et être de moindre importance. Car la cité n'est pas géographiquement toujours placée au même endroit, et "endroit" ne signifie pas que "pays" ou "continent" mais aussi "planète" ou "monde". En effet, la cité vit pour moitié sur des ressources provenant de l'extérieur de la cité sur un rayon pouvant aller jusqu'à une centaine de kilomètres tout au plus, mais si les ressources en question s'épuisent ou ne conviennent plus, la cité est tout simplement déplacée par magie vers un autre lieu ou Isdarin réimplante ses moyens d'exploitations. Isdarin ne laisse pas toujours les mondes qu'elle quitte exsangue, mais cela arrive quand les ressources ne sont pas renouvelables. Elle ne se déplace pas non plus très souvent, tout au plus une ou deux fois par génération, car il faut du temps pour s'installer sur un nouveau monde, se faire connaître et accepté des autochtones, établir des lignes commerciales, créer une agriculture, s'adapter aux produits, etc.. A chaque fois qu'elle le fait, il faut anticiper le risque de pénurie et les ressources consommées par le déplacement sont elles-mêmes énormes.

Une majorité des Isdariens a une activité sédentaire et vit plutôt bien. Diverses minorités sont frappées par les inégalité sociale. Même parmi les Isdariens, il existe des citoyens qui ne maîtrisent pas la magie et qui exercent des activités de fonctionnement annexe. Isdarin entretient une force armée pour garantir sa sécurité. La taille de cette forme militaire dépend du monde sur laquelle la cité se trouve. La nécessité de réduire ou d'accroître son effectif armé dépend du potentiel belliqueux de ses voisins du moment et parfois, il arrive à Isdarin de faire face à une vive hostilité. Mais la puissance des Isdariens dans la maîtrise de la magie n'a que peu d'égale dans l'univers qu'ils connaissent. Ils côtoient le plus souvent des voisins qui voient en eux des êtres supérieurement intelligent, parfois même des dieux, ce qui facilite tant la prise de position géopolitique de la cité dans les affaires locales que la sécurité des citoyens d'Isdarin.

Organisation politique et sociale

Isdarin est une oligarchie. Le Solardis, le conseil dirigeant composé de 11 membres (les Solardils) est nommé par le Magendis, l'assemblée composée de 111 membres (les Magendils) qui établie les lois d'Isdarin. Au Solardis est confié les 11 clés de l'Aiguilleur, l'artefact magique qui permet de déplacer la cité dans l'univers. Le Solardis est tout puissant à Isdarin, si la création des lois, que l'on appelle les Edits, revient au Magendis, c'est le Solardis qui les promulgue et en demande l'application. Généralement nommé parmi les plus sages et puissants membres du Magendis, les Solardils exercent jusqu'à leur abdication ou la fin de leur vie. Ils ne sont remplacé qu'à ce moment. C'est pour garantir une continuité dans la politique et la gestion de la cité que ce système a été décrété.

Les Magendils sont des membres élus de la communauté Isdarienne et exercent pendant 10 ans reconductibles par de nouvelles élections. Comme on ne peut être à la fois Solardil et Magendil, lorsqu'un poste de Magendil se libère suite à sa nommination au Solardis on procède à des élections partielles pour compléter leur nombre à 111. Les membres élus aux partiels voit leur mandat prendre fin en même temps que celui du Magendis dans son ensemble, tous les 10 ans. Si les Magendils peuvent théoriquement être issus de n'importe quelle classe sociale, aucun Raféré (personne ne maîtrisant pas la magie) n'en a jamais été membre. De même que les Solardils sont généralement choisi au sein du Magendis selon certains critères sociaux, ce qui exclu d'emblée les Magendils de basse extraction.

Il existe 4 grandes institutions sociales qui régissent les affaires de la cités :

  • Le Judicatorat : Les membres de cette institution sont les Judicators. Ils sont les juges du système judiciaire et ils rendent la justice.
  • Le Questorat : Les membres de cette institution sont les Questors. Ils constitue le corps policier d'Isdarin. Chargé de veiller au bien être des citoyens et au respect des lois, ils disposent d'une force armée propre et de différents niveaux d'organisation interne.
  • Le Mentorat : Constitués de Mentors, cette institution est chargé de l'éducation et de l'apprentissage.
  • Le Doctorat : Constitués de Doctors, cette institution est vouée à la recherche et à la maîtrise de toutes les formes de magie.

Malgré son degré de civilisation, ou peut-être à cause de son degré de civilisation, on peut distinguer plusieurs niveaux sociaux à Isdarin, à savoir :

La classe ouvrière, dite basse classe : Constituées de mages de faible rang et de l'immense majorité des Raférés, cette classe sociale représente environ 20% de la population. Tout ce qui ne peut pas être réalisé par magie ou nécessite des interventions humaines leur revient. Le fait qu'ils constituent une minorité à Isdarin fait que leur statut n'a que peu de chance d'évoluer. Que ce soit pour enflammer la vindicte populaire ou une vérité que l'on cache, il est dit que les métiers de la classe ouvrière sont sans intérêt pour la cité sinon pour garder ce pourcentage de la population sous contrôle. L'on chuchote en haut lieux que le Solardis préférerait de loin se débarrasser de tous les Raférés. Ceux-ci sont des descendants de mage qui n'ont pas eu la change de disposer du Don, mais qui sont citoyens de droit d'Isdarin de par leur sang. Ce qui rend toute mesure à leur encontre particulièrement impopulaire.

La classe ouvrière abrite aussi nombre de mages ou de descendants de mages, Raféré ou non, qui ne sont pas forcément originaire du sang d'Isdarin. Il arrive très souvent, dans les mondes traversés par la Cité, que des autochtones féru d'art magique veuille vivre dans Isdarin. Selon la politique et l'état de la population, ils sont parfois admis pour introduire du sang neuf dans la population Isdarienne. Peu d'entre eux connaissent une véritable ascension sociale, quand certaines différences raciales ne les privent pas immédiatement de cette possibilité.

La classe moyenne représente l'essentiel de la population Isdarienne, soit 75%. Les Raférés de cette classe sont extrêmement rares, ou alors ils cachent leur nature. Tous les corps de métier permettant à la ville et sa population de survivre et de perpétuer ses traditions, son histoire et son voyage sont exercés au sein de cette classe, y compris l'armée et les métiers des institutions sociales majeures d'Isdarin.

Le classe haute correspond à un très faible pourcentage de la population. Magendils, Solardils et l'ensemble des leurs relations, familles, amis et riches citoyens, constituent le classe haute.

La distinction de classe sociale est purement analytique. Aucune structure, ni aucune organisation d'Isdarin n'est sensé tenir compte du niveau de vie d'un citoyen, de son métier, de sa race ou de sa nature pour respecter ses droits. Dans les faits, c'est autre chose. Même si l'on avouera jamais la raison de refuser l'entrée d'un Raféré dans un grand restaurant, cela se produira, et il règne un haut niveau d'hypocrisie vis-à-vis de ce sujet. Les inégalités sociales sont donc un fait avéré.

La cité d'Isdarin

La cité d'Isdarin est le résultat de plusieurs siècles d'architecture et de développements magiques liés à la construction. Depuis ses origines, la cité s'est agrandie à la base, mais depuis des siècles que la cité vit en changeant de région, son agrandissement horizontal n'est plus possible. Elle s'est donc tout naturellement développée verticalement. La problématique majeure posée par l'accroissement vertical des bâtisses se situe dans les fondations de la cité. Mêmes si elles ont maintes fois été modifiées et renforcées au fil des siècles, elles n'ont jamais pu être creusées plus profondément étant donné la nature changeante du sol d'accueil. Il en résulte que les bâtiments de plus en plus haut ont dû être relié les uns aux autres de différentes manières par des arches et des passerelles, des arc-boutants, etc.. Malgré cela, un architecte moderne qui verrait cette cité ne comprendrait pas comment elle tient debout. C'est là que la magie intervient. Non seulement les matériaux de construction, les mortiers et les revêtements sont tous le résultat de recherches magiques poussées, mais l'assemblage lui-même est renforcé par magie. Le tout est donc beaucoup plus solide qu'il y paraît.

Cette évolution de la cité a été influencé par la société isdarienne. La plupart des isdariens apprécient et recherchent la lumière et il est vite apparu que les hauteurs des plus hautes bâtisses sont les plus agréables à vivre. Des strates se sont naturellement formées et le niveau social est entré en relation directe avec l'altitude. Pour faciliter la vie des citoyens, on trouve de tout à tous les niveaux, mais le luxe et l'abondance appartiennent à ceux qui peuvent s'offrir un loft dans les hauteurs de la ville.

De la même manière que les strates, la proximité par rapport au centre joue ici un rôle essentiel. Car c'est au centre de la ville que se trouve le coeur politique, administratif et social de la cité, dans une immense construction qui s'élève depuis les plus bas niveaux vers les plus hauts, se trouve réuni l'ensemble des administrations, le Magendis et le Solardis. Cette construction, l'une des plus ancienne d'Isdarin et appelée le Magenroc. Elle est cylindrique, quoique plus évasée à la base pour un diamètre de 500m, et environ 300m dans ses plus hauts niveaux. Et cette immense tour fait environ 600m de haut. La ville est bâtie tout autour du Magenroc et se composent de flèches pratiquement aussi haute, mais bien moins large.

L'espace qui sépare les tours n'est généralement pas comblé (mais pas toujours) afin de laisser la lumière atteindre les plus bas niveaux. Des passerelles permettent de circuler à tous les niveaux, formant un réseau de "rues" aériennes. Les différentes tours laissent parfois le passage à la circulation au niveau d'une passerelle ou bien celle-ci est détournée sur une corniche pour faire le tour. Des escaliers sont montés à l'intérieur des tours ou/et à l'extérieur afin de pouvoir circuler d'un niveau à l'autre. Les niveaux de toutes les tours ne sont pas reliés systématiquement, puisque les tours sont également des habitations. L'ensemble forme un réseau totalement inextricable pour lequel faire un plan s'avérerait parfaitement impossible. Il existe pratiquement toujours au moins 5 ou 6 chemins les plus courts reliant un point A à un point B dans la ville. Par ailleurs, la circulation a pied, même si elle demeure la plus utilisée, n'est pas la seule possible, certains usent de magie pour voler. Cela dit, ce mode de locomotion est généralement interdit ou réservé aux forces du Questorat et aux militaires. L'utilisation de véhicule est une tendance qui se répand de plus en plus et certaines voies de circulations ont véritablement été améliorées dans ce sens et constituent de véritable boulevard. Les véhicules sont de conceptions magiques, aucun animal de bât n'a jamais été introduit à Isdarin, ce concept, vu dans le voisinage d'Isdarin des différents mondes traversés, est considéré comme rétrograde.

La ville est immense. Elle couvre au sol la surface d'un disque de 5km de rayon et s'étend en hauteur sur 100 à 150 niveaux habitables. Sa capacité d'accueil est estimée à 1 million d'habitants. Sa population actuelle en est a peu près la moitié. Mais plutôt que de s'étendre sur toute la cité, la population tend à se rapprocher du Magenroc, ce qui laisse une large couronne extérieure d'Isdarin quasiment à l'abandon. Pour faire face à ce phénomène, les autorités de la ville ont déplacé l'essentiel des forces militaire à la périphérie. Petit à petit, les plus riches isdariens ont également déplacé leur résidence principale loin du Magenroc et de son étouffante activité. Cela a contribué à former des sortes de "villages" à bonne distance du centre-ville, ou des commerces et des services se sont groupés pour combler les besoins de ces habitants excentrés.

Sciences et magies

La magie est une science pour les Isdarin. La physique aussi, mais les Isdariens pensent avant tout magie, si bien que la physique s'efface parfois très souvent de leur logique. En fait, les Isdariens savent que la magie et la physique interagissent et que la première est capable de modifier les règles de la seconde. La seule vraie constante sur laquelle les Isdariens s'appuient en matière de physique, c'est que la magie ne peut pas l'altérer de façon définitive et que le passage du temps a raison de tout.

Avec le temps et l'usage courant qu'il est fait de la magie par les Isdariens, les lois de la physique ont peu à peu été négligée. Pas oubliée, car certains les connaissent assez bien et en use à leur avantage, mais l'enseignement des sciences à Isdarin a ceci de particulier qu'il ne fait aucune distinction entre la magie et la physique étant donnée l'implication quasi-permanente de la première dans la vie de tous les jours. En dehors d'Isdarin, c'est généralement très différent. Rares sont les peuples fréquentés par les Isdariens qui maîtrisent aussi bien qu'eux la magie, et encore plus rare ceux qui en usent pour des tâches aussi récurrente et simple que faire le ménage, la cuisine, la vaisselle, etc.. Ainsi, le peuple isdarien vit-il le plus souvent dans l'ignorance de ce qui se passe autour de la cité, ne serait-ce que pour préserver la véracité des enseignements basiques de la magie. La physique n'est généralement connue et appliquée que par l'absence de magie, mais l'absence de tout sortilège dans un système quel qu'il soit est généralement inconcevable pour la majorité des isdariens, ils oublient naturellement que la magie façonnent leur univers et que sans elle, rien de ce qu'ils connaissent et utilisent au jour le jour n'existerait.

A cette approche des sciences et de la magie en particulier s'oppose la vision des Raférés. Privé du don d'exercer la magie pour des raisons inconnues des Doctors, les Raférés ont une compréhension plus pragmatique de la physique et de la magie. La plupart des Raférés le sont depuis la naissance. Quelques rares cas de mage ayant perdu leur don existent néanmoins. Jusqu'à présent, il n'a jamais été reconnu nulle part dans Isdarin et ses environs du moment qu'un Raféré puisse acquérir ou retrouver l'usage de la magie. Ils sont vus par les isdariens comme des handicapés, mais ils ne sont pas moins intelligents.

Certaines sciences sont assez couramment pratiquées à Isdarin. Le Doctorat voit un petit nombre des siens s'y intéresser en plus de la magie. L'une d'elle est primordiale puisqu'elle permet aux Isdariens de pratiquer la guérison par la magie : la biologie. La biologie est divisée en 3 grands sujet d'étude, la biologie Isdarienne, laquelle convient à la plupart des Doctors spécialisés dans la médecine, la biologie environnementale, qui s'intéresse a toute les formes de vie minérale, végétale et animale d'Isdarin et de ses environs immédiats (inutile de préciser que les manuel scolaire sont régulièrement mis à jour), et la xéno-biologie qui s'intéressent à toutes les formes de vie n'entrant pas dans les 2 premières catégories. Cette dernière science concerne néanmoins une minorité de citoyens de race étrangère admis au sein d'Isdarin.

Une autre science est en vogue dans la société Isdarienne depuis plusieurs décennies, il s'agit de la psychologie. Une grosse partie de la population active mène une vie relativement stressante où le travail, à la fois gage du niveau social et de la réussite social, occupe une place prépondérante. Il n'est donc pas rare d'être confronté à des cas de dépression. Des cas de désordre psychotique et de dérangements mentaux, même s'ils sont rares, existent également. Les progrès fait dans le domaine de la psychologie permettent aux Doctors d'analyser et de comprendre ces problèmes, dans le but de réaliser des thérapies et des soins appropriés.

L'astronomie est une marotte pour certains, quand il est possible de l'exercer. Isdarin ne reste pas assez longtemps liées à un monde pour que les mouvements des planètes et des étoiles environnantes soit de quelque intérêt.

La magie

La magie constitue la pierre angulaire de toutes les sciences isdariennes. A la fois l'outil, le matériaux et la résultante, elle est omniprésente dans la vie de tous les isdariens. La majorité des isdariens possèdent le don de la magie. Ils en usent au quotidien. Même si la plupart des tâches magiques auxquelles ils s'adonnent ont été simplifiées à l'extrême par l'industrie isdarienne, ils ont tous le potentiel pour en faire un usage plus complexe, mais aussi plus dangereux. C'est là où le Doctorat et le Mentorat jouent un rôle important au sein de la société, les premiers pour établir les limites de ce qui est exploitable dans le domaine de la magie sans danger pour la population, les seconds pour former les isdariens à la bonne pratique de la magie.

Principes de la magie

La magie pratiquée par les isdariens est gouvernée par les règles suivantes :

  1. Réalité : la magie affecte la réalité dans le sens où tout ce qu'elle permet est tangible et vrai. Mais la physique s'appliquant à la réalité, la création d'un effet magique entraîne une conséquence, on appelle cela le contrecoup.
  2. Énergie : tout effet magique consomme de l'énergie. Il n'y a pas de mouvement perpétuel, comme en physique. Un effet magique qui convertie ou produit de l'énergie en consomme au minimum autant, sinon plus que ce qu'il produit.
  3. Temporalité : le temps est la limite absolue de la magie. Elle n'est pas permanente et comme toute chose, ses effets ont une fin.
  4. Esprit : la magie est limitée par l'esprit. Lorsqu'un esprit exerce un contrôle sur la matière où l'énergie qui l'environne, la création d'un effet magique sur cette matière ou cette énergie est limitée en proportion du contrôle exercé.

Exercice de la magie

L'exercice de la magie se divise en trois catégories qui sont :

  • La magie brute : où le mage créé à la volée les effets magiques dont il a besoin.
  • La magie forgée : où le mage insuffle l'énergie à des matrices de sorts pré-conçues.
  • La magie latente : où le mage exerce un contrôle interactif sur des effets magiques en cours de fonctionnement.

L'exercice de la magie brute est extrêmement rare à Isdarin outre le fait qu'il s'agisse également d'un exercice dangereux auquel assez peu d'isdarien sont formés.

La magie latente est la plus usité à Isdarin. En fait, bon nombre d'objets et éléments de l'environnement isdarien sont enchantés et donc prévu pour l'exercice de la magie latente qui consiste simplement à interagir avec les enchantements et ainsi utiliser l'objet ou l'environnement à l'usage prévu. C'est le cas des véhicules, des holovisions, des ustensiles de cuisine, etc..

La magie forgée est plus couramment utilisée que la magie brute mais moins que la magie latente. Le mage dispose, sous différentes formes possibles, de matrice de sorts toutes faites qu'il n'a plus qu'à alimenter pour déclencher un effet. Généralement, les objets de la vie courante sont produit à l'aide de magie forgée.

Énergie magique : le Virtus

La source d'énergie de toute magie est communément appelée virtus. N'importe quel objet, matière, plante, animal ou humanoïde vivant ou mort contient du virtus. La quantité et la qualité du virtus dépendent de critères complexes que seuls les plus éminents Doctors en magie connaissent sur le bout des doigts.

Les isdariens ont très vite réalisés que leur civilisation dépendait de la quantité de virtus à leur disposition. Avant de devenir une société industrialisée, la collecte et la transformation du virtus était l'affaire de chacun. Désormais et ce depuis des siècles, Isdarin produit et met le virtus à disposition de ses citoyens et ceux-ci l'achètent afin de faire vivre leur foyer. Un réseau de distribution existe au sein d'Isdarin et chaque foyer s'y trouve relié. La plupart des objets magiques du foyer fonctionnent à base de virtus distribué. Ces objets sont peu onéreux et ont une très grande durabilité. D'autres objets sont qualifié d'autonome. Ils disposent de leur propre réserve de virtus et peuvent fonctionner hors du réseau.

La production de virtus est la plus grosse industrie d'Isdarin. Trop d'isdarien vivent aux dépend du virtus distribué si bien qu'ils ont incapable de s'en priver.

Voies de la magie

Le Doctorat a catégorisé l'usage de la magie isdarienne en plusieurs disciplines indépendantes qui sont enseignés séparément par les Mentors. L'objectif inavoué de ce découpage est d'éviter que trop de personnes ne maîtrisent l'intégralité des disciplines magiques, ce qui, en dehors du danger que cela représente, est inutile pour trouver et exercer une profession tout au long de sa vie isdarienne.

La plupart des Doctors, des Mentors et un grand nombre de Questors sont pluridisciplinaires dans le domaine de la magie et parfois même à un très haut niveau d'expertise et de pratique. Mais ils passent leur existence confronté aux différents aspects et usages de la magie, c'est une nécessité professionnelle pour eux. Il existe un courant de pensée appelé le traditionalisme, qui encourage la pluridiscipline. La crainte majeure des traditionalistes est que les isdariens perdent le contact avec les fondements de la magie à force de pratiquer la magie pré-mâchée que constitue la magie latente ou de se contenter de ne lancer qu'une ou deux fois dans sa vie un peu de magie forgée. A l'opposé des traditionalistes, les magémonistes prônent un exercice modéré et contrôlé de la magie, et l'idée que le peuple, s'il veut vivre heureux, doit s'affranchir de la compréhension des rouages complexes de la magie et ne se préoccuper que de son bien être. Ces deux courants de pensées s'affrontent en politique et divisent le Magendis.

Quoiqu'il en soit, a moins d'avoir les moyens et le temps de suivre tous les cursus d'enseignement du Mentorat, la plupart des isdariens se contentent de maîtriser une seule discipline. Voici celles qui sont enseignée :

  • Parapsychisme : la signification est ici différente de celle qu'on lui donne dans notre monde. Le parapsychisme est un discipline qui emploie la magie pour s'insinuer dans les rouages de l'esprit et de la personnalité. Très utilisée en psychologie, cette discipline est l'une des plus délicate qui soit, car l'esprit est l'un des éléments les plus difficiles à comprendre et à contrôler, il faut donc prendre le risque d'engager beaucoup d'effort et d'énergie pour s'insinuer dans quelque chose d'assez fragile en fin de compte. Nombre de praticien du parapsychisme sont à l'origine d'accident dont les conséquences ont été aussi douloureuse que définitive pour leurs patients. Si le parapsychisme permet d'influencer l'esprit, le faire avec discernement n'est pas chose aisé et il faut être sans doute aussi calé en psychologie qu'en parapsychisme pour en tirer quelque chose de bénéfique.
  • Alchimie : l'alchimie est la science magique des matériaux. Comprendre et modifier les propriété de la matière, voire la matière elle-même est l'apanage des alchimistes. Ce sont aussi les alchimistes qui savent le mieux extraire le virtus et nombre d'entre eux sont employés à l'IVI (Industrie du Virtus Isdarien) dans différents corps de métier. Une bonne connaissance de la physique permet de comprendre les conséquences des transformation alchimique.
  • Télémagie : la Télémagie est une discipline qui couvre le domaine des communications par magie. Mais plus généralement la Télémagie est l'art de réaliser un effet magique à distance. Largement utilisée dans le domaine de l'holovision et du télévocal, la Télémagie apprend surtout comment faire transiter des effets magiques via différents types de canaux. C'est aussi la Télémagie qui est à la base du réseau de virtus de distribué (RVD) et beaucoup de leur pratiquant sont employés à l'IVI.
  • Biomorphose : la Biomorphose est une discipline qui marie le savoir biologique avec la magie. Le but premier de cette discipline est de former un corps médical capable de soigner la plupart des blessures et affections d'un patient. La connaissance biologique va très souvent de paire avec la biomorphose, où, de la même façon que le parapsychisme, il est très facile de détruire ce que l'on cherche à réparer. La Biomorphose est également utilisée à des fins militaires pour améliorer le potentiel des combattants sur le terrain.
  • Xénomorphose : cette discipline est très semblable à la Biomorphose, excepté le fait qu'elle n'a pas véritablement d'usage médical. Elle permet de procéder à la transformation partielle ou complète de toute forme en une autre. Utilisée parfois pour pratiquer la médecine sur les formes de vie étrangères, la Xénomorphose est généralement employée pour réparer ou modifier des systèmes inertes. Bien que cela comporte un certain danger, la Xénomorphose est utilisée par une partie du contingent militaire pour améliorer la capacité de combat, par l'adjonction de corps étranger plus résistants ou plus puissants au sein de la biologie de l'individu. Considérée par beaucoup comme une pratique abjecte, la Xénomorphose n'est que très peu étudiée.
  • Logimancie : la Logimancie est une discipline presque exclusivement mentale dont les concepts sont difficiles à cerner pour ceux qui ne les maîtrisent pas. La Logimancie permet de classifier et de manipuler des informations, du savoir et des données de toute sorte. Utilisé dans les administrations pour le classement et la conservation des informations publiques (recensement, gestion du réseau, circuits commerciaux, etc.) elle est aussi répandue dans les foyers et les institutions, couplée à la Télémagie, pour créer un réseau intelligent d'information accessible à tous.
  • Géomancie : la Géomancie est une discipline qui couvre le domaine de l'architecture et de la construction. Les fondations, le renforcement, l'assemblage des matériaux, le scellement, etc. sont autant de pratiques apprises par les Géomanciens.
  • Antimagie : cette discipline a toujours été une curiosité pour certains mages qui n'imaginent pas avoir à annuler ou contrer la magie qui lui sert de support dans sa vie quotidienne. Et pourtant, même la magie peut se dérégler. Certaines parties d'un sort ou la totalité peuvent tomber en panne faute de virtus ou être affecté par un effet de bord avec d'autres sorts environnants. Même si les Doctors y travaillent s'arrache-pied, ils n'ont pas la science infuse et ne peuvent prévoir tous les cas possible d'interaction malheureuse qui peuvent survenir, d'où la nécessité de pouvoir détourner, déplacer ou annuler la magie, tel est l'objet de l'Antimagie.
  • Nervomancie : cette discipline concerne tout ce qui a rapport avec l'énergie, que celle-ci soit à l'origine de la magie ou en soit le résultat. Elle est utilisée dans l'industrie pour convertir le virtus en des sources d'énergie plus adapté, ou pour convoyer toute forme d'énergie. La libération incontrôlée d'énergie est particulièrement dangereuse et une partie du contingent militaire est formé à ce type de pratique à des fins offensives. Cette discipline est considérée comme très dangereuse et le Mentorat recommande la plus grande prudence quant à son enseignement.

S'il existe d'autres disciplines magiques, elles ne sont pas officielles. Le Doctorat met un point d'honneur à ne faire des recherches que dans des domaines utiles à la civilisation isdarienne et le Mentorat à n'enseigner que ce qui est le plus utile à la société. Dans les faits, qu'il s'agisse de recherche privée ou d'accident plus ou moins volontaire, le degré de connaissance de la magie de certains isdariens dépasse de très loin le niveau des enseignements évoqués ci-dessus quand ils ne sont pas entièrement différents.

Culture et vie de tous les jours

La culture isdarienne n'est pas sans rappeler celle de l'homme moderne européen citadin et sédentaire. Le passage du temps est gradué par la durée de la journée et l'écoulement de cycles annuels qui ne veulent plus rien dire étant donné qu'ils étaient directement issu de l'écoulement des saisons du monde d'origine des isdariens, monde qu'ils ont quitté depuis des siècles. Néanmoins Isdarin conserve jalousement sa propre horloge et son propre calendrier, même s'il apparaît en décalage complet avec le calendrier local. Les années isdariennes comportent 360 jours divisés en 4 saisons de 90 jours elles-mêmes décomposées en 3 mois de 30 jours, eux-mêmes décomposées en 3 décades de 10 jours.

L'isdarien moyen travaille 7 jours d'affilé par décade, les 3 jours restant constituant le décadis, un temps de repos. Néanmoins un faible effectif de la population travaille durant le décadis pour assurer les services. Le dernier décadis de chaque saison est particulier et porte le nom de saisodis. Le dernier jour du saisodis est chômé par tous les isdariens, seuls les services minimum sont maintenus à base d'astreintes organisées à l'avance. Chaque dernier jour du saisodis est un jour de fête célébré de différente façon selon la saison. Les saisons sont désignées par le nom d'un élément qui le représente le mieux, Eau est la saison des pluies, Feu la saison chaude, Terre la saison automnale, et Air la saison froide. L'année commence par Eau et se termine par Air. Le dernier jour du dernier saisodis de chaque année est l'objet d'une célébration particulière laquelle est suivi d'un autre jour chômé dit jour du renouveau.

Isdarin est généralement toujours déplacée dans un monde ou le cycle diurne et nocturne correspond aux habitudes des isdariens. Mais une vieille loi toujours applicable indique qu'Isdarin voit son cycle diurne et nocturne à l'égal du monde qu'il fréquente, ceci afin de synchroniser le rythme de vie des isdariens avec celui des autochtones. De ce fait la durée d'une journée peut changer d'un monde à l'autre et la durée effective des années est donc proportionnelle à celle des jours. Ainsi même si les isdariens expriment leur âge en année, il n'est pas tout à fait comparable d'un individu à un autre en fonction des mondes qu'ils ont traversés. L'adaptation à une nouvelle durée de cycle peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs années selon le cas.


Les institutions isdariennes

Les 4 institutions isdariennes sont divisées en castes. L'organisation de chaque caste est pyramidale et les niveaux hiérarchique sont appelée des "rangs". Le grade le plus élevé correspond au rang 1 pour lequel il n'y a qu'un unique représentant appelé Magister. Les Magisters reçoivent leurs ordres directement du Solardis. Généralement, la nomination d'un Magister est entérinée par le Solardis, mais les propositions sont faites par l'institution concernée et les membres choisis parmi les membres du rang 2 de la caste. Au sein d'une caste, le Magister a tout pouvoir pour structurer et organiser sa caste et lui faire remplir sa mission. Il est directement responsable des progrès de sa caste. Bien que cela soit rare, aucune loi isdarienne n'empêche un Magister d'être également un Magendil. Son occupation au sein du Magendis peut néanmoins être une gêne pour sa charge de Magister ou inversement, si bien qu'un Magister qui est élu Magendil abdique le plus souvent de son rôle de Magister. Aucune loi n'interdit à un Solardil d'être également un Magister, mais la charge est telle que faire les 2 est pratiquement impossible.

Les castes et leur organisation sont sujet à changements et remaniements réguliers. Le nombre de rangs, de membres dans chaque rang, les rôles des uns et des autres sont sous la responsabilité du Magister qui organise sa caste comme il le souhaite du moment que cela lui permette de remplir les objectifs qu'on lui donne. Les Magisters d'une même institutions se réunissent également en Conseil Institutionnel puisque leurs castes doivent souvent collaborer. Dans les faits, il n'est pas rare que les castes, au sein d'une même institution, se mettent des bâtons dans les roues. C'est particulièrement vrai dans le Questorat où les castes ont des rôles exécutifs très distinct mais des domaines d'interventions communs.

Voici la liste des castes :

  • Judicatorat :
    • Légaliste : caste chargée de l'application des obligations légales dans toutes les infrastructures.
    • Accusateur : caste chargée de représenter la partie plaignante à un procès.
    • Défenseur : caste chargée de défendre la partie accusée à un procès.
    • Juge : caste chargée d'administrer les procès.
  • Questorat :
    • Informateur : caste chargée du renseignement pour les affaires internes.
    • Enquêteur : caste chargée des enquêtes.
    • Magistrat : caste chargée du contrôle et de la surveillance de la ville ainsi que de la défense des citoyens au sein de la ville.
    • Gardemage : caste chargée des interventions musclées pour garantir la sécurité des citoyens.
  • Mentorat :
    • Directeur : caste chargée de la définition et du contrôle de l'application des programmes d'enseignements.
    • Précepteur : caste chargée de l'enseignement direct auprès d'étudiants aisés.
    • Professeur : caste chargée de l'enseignement de masse à l'université d'Isdarin.
  • Doctorat :
    • Archimage : caste chargée de forger les sorts.
    • Chercheur : caste chargée de la recherche fondamentale en magie et dans les autres sciences.
    • Magocrate : caste chargée de l'application de la magie forgée à tous les domaines.
    • Technomage : caste chargée de la conception et l'industrialisation des objets magiques.

Le Judicatorat

Le Questorat

La mission du Questorat est de maintenir l'ordre au sein d'Isdarin. Le taux de criminalité est plutôt stable à Isdarin, si bien qu'il y a toujours du travail pour les questors, mais pas vraiment assez de questor pour y mettre un terme définitif. Mais il n'est manifestement pas dans l'intérêt politique d'Isdarin de mettre un terme définitif à la criminalité, car l'accroissement des forces questorales et un renforcement des lois se traduirait par une réduction des libertés des citoyens ce qui transformerait peu à peu Isdarin en régime totalitaire. Le Magendis a toujours veillé à ce que ceci n'arrive pas et accepte donc un taux de criminalité raisonnable en son sein sans aucun espoir pour les questors de l'enrailler.

Le Mentorat

Le Doctorat

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